Le stress et la Sophrologie

LE STRESS : MYTHE OU RÉALITÉ ?

Mythe : Le stress affecte seulement vos capacités mentales et cognitives.

Réalité : Le stress cause des ravages sur bien plus que votre état mental. Les effets psychologiques du stress incluent l’hypertension, l’affaiblissement du système immunitaire, la prise ou perte de poids inexpliquée, les douleurs musculaires et bien plus encore.

En outre, le stress favorise la production de substances chimiques inflammatoires par l’organisme telles que les protéines réactives C, les fibrinogènes, les homocystéines et les peroxydes lipidiques. La présence de ces substances chimiques dans votre organisme vous expose à des risques de vieillissement prématuré.

Mythe : Vous n’êtes pas stressé si vous ne ressentez aucune tension.

Réalité : Le stress se forme dans votre système. En outre, le fait de ne pas se sentir stressé n’implique pas nécessairement que vous ne subissez pas de stress interne. Les systèmes de votre organisme et de votre corps ressentent toujours les tensions que laisse le stress. Certains cachent leur stress par les médicaments ou l’alcool qui favorisent davantage les dommages physiologiques du stress.

LE STRESS : DE L’ADAPTATION A L’ACCEPTATION

1er constat : les facteurs de stress sont nombreux :

  • Dans notre environnement (bruit soudains, gestes dangereux, insécurité des villes)
  • Dans notre vie sociale (instabilité du travail, peur d’un supérieur, situations conflictuelles, compétition)
  • Dans notre manière de vivre (repas trop copieux, exercices physiques trop intenses ou inexistants, excitation nerveuse…)

2ème constat : face à ces situations ou événements stressants, notre organisme fragilisé et mal préparé s’adapte plutôt mal. Et le syndrome de stress naît de cette difficulté à s’adapter aux problèmes.

Des stress répétés créent une usure tant psychologique que physiologique qui ouvre la porte aux infections

C’est le processus de vieillissement mais aussi dans certains cas « le sel de la vie ». Si un effort intense crée une certaine usure, il procure aussi un plaisir qui donne un sens à la vie.

En revanche une vie exempte de grandes activité et d’émotions fortes risque fort d’être terne et sans intérêt. Chacun est donc libre de choisir la philosophie qui lui convient : soit donner de la vie aux années, soit donner des années à la vie ; sans doute y-a-t-il un juste équilibre entre ces deux directions.

Le stress est donc le résultat d’une mauvaise réaction à une agression ou à un événement vécu comme tel.

 » Le stress, c’est la vie qui nous presse et qui nous pousse « . Professeur Bourgeois

Tout organisme agressé passe par trois phases bien distinctes :

 

1) Une phase d’alarme durant laquelle cet organisme réagit en mobilisant ses forces contre l’agent agresseur.

L’un des problèmes liés au stress est que l’on s’adapte très facilement aux situations de tension quotidienne, et que l’on s’habitue très vite aux manifestations physiologiques qui en découlent, comme les maux d’estomac, la fatigue, les palpitations, l’insomnie.. on finit par les oublier ! c’est la phase d’alarme.

Comme un pays attaqué par une puissance étrangère, il y a mobilisation des troupes afin de repousser l’envahisseur.

 

2) Si l’agression continue, l’organisme traverse ensuite une phase de résistance.

Grâce à sa lutte, il rétablit l’équilibre. On note ici la disparition des symptômes observés durant la phase 1.

Si les facteurs de stress persistent et sont répétés quotidiennement, notre corps doit compenser les pertes d’énergie. C’est alors que les somatisations, avec leurs symptômes physiques font leur apparition, le moral baisse, tandis que l’excitation intérieure monte.

L’excès d’hormones de stress va faire fuir le Magnésium des cellules ; et le déficit quasi permanent de magnésium intracellulaire développera l’hyperexcitabilité neuromusculaire chronique, entraînant crampes mais aussi fatigue avec paradoxalement troubles du sommeil, irritabilité, troubles de la concentration..

Si un pays est harcelé trop longtemps, la lutte occasionne très vite des pertes d’hommes considérables mais elle maintient la dominance.

 

3) Le dernier stade est l’épuisement.

Après s’être adapté momentanément à l’agression grâce à une lutte interne, l’organisme subit à nouveau les réactions de la face d’alarme. Il y a perte d’énergie et, dans certains cas, la mort survient.

Le pays agressé, ayant perdu la majorité de ses troupes, ne peut plus lutter efficacement ; l’envahisseur le contrôle totalement

Apprendre à gérer le stress et en tirer profit est une démarche qui permet de mieux vivre .

La sophrologie est certainement l’une des méthodes les plus rapides pour évacuer les tensions physiques dues au stress.

L’urgence est donc de parvenir à relâcher toutes ces tensions par une détente musculaire à laquelle on peut accéder assez facilement à l’aide des exercices de relaxation dynamique proposés par la sophrologie.

Il s’agit de mouvements simples de contraction et de relâchement de certaines parties du corps, associés à la respiration.

Se prendre en main, c’est ne pas avoir de besoin de professionnel mais d’être autonome.

On peut faire des massages… des séances de bien être… ce sont des biens éphémères.

Nous pouvons augmenter notre épanouissement personnel pour vivre mieux, en recontactant notre force intérieur. Reprendre contact avec soi, avec la nature, avec tout l’univers.

Il faut accepter que l’on fait partie d’un tout et ne pas voir seulement une partie de notre corps malade.

Le patient compétent est celui qui fait de la prévention, qui n’attend pas d’être malade pour se prendre en charge. Accepter de changer, de comprendre qu’il est important de faire cette démarche avant de tomber malade.

« La porte du changement ne s’ouvre que de l’intérieur et vous seul avez la clé » : le patient responsable de sa santé : un beau thème

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